Pour faire face à la demande, les États devront allouer près de 1000 milliards aux capacités de production énergétique dans les quinze prochaines années, selon une étude de KPMG.
29/09/2011 : Perspectives de financement dans le secteur de l’énergie en Europe L’Europe devra investir entre 730 et 1000 milliards d’euros, d’ici à 2025, dans ses infrastructures énergétiques, si elle veut faire face à l’augmentation de sa demande, a estimé le cabinet américain KPMG, dans une étude publiée mardi 27 septembre.
L’éolien, le solaire, le charbon et le gaz sont annoncés comme les grands gagnants de ces quinze prochaines années.
237,6 milliards devraient être investis dans les capacités de productions éoliennes, 180 dans le solaire et 142,6 dans le gaz.
La majorité des 235,3 milliards dédiés au charbon devraient venir de l’Europe de l’Est.
En terme de puissance, ces investissements permettront de produire jusqu'à 600 gigawatts, soit l’équivalent de 400 réacteurs nucléaires EPR.
Toujours selon le rapport de KPMG, le nucléaire et le pétrole seront mis à l'index.
Seulement 1,1 milliards seront consacrés au nucléaire, soit entre 0 et 5 gigawatts de puissance supplémentaire.
Les investissements dans le pétrole ne permettraient de dégager que 2 gigawatts en plus.
Pour financer ces chantiers, 60 % du capital nécessaire devra provenir du secteur bancaire.
La plupart des établissements interrogés se déclarent "impliqués" ou "prêts à s’impliquer" dans le financement d’infrastructures énergétiques, souligne ce rapport.
Aurore Teodoro
29/09/2011 : Perspectives de financement dans le secteur de l’énergie en Europe L’Europe devra investir entre 730 et 1000 milliards d’euros, d’ici à 2025, dans ses infrastructures énergétiques, si elle veut faire face à l’augmentation de sa demande, a estimé le cabinet américain KPMG, dans une étude publiée mardi 27 septembre.
L’éolien, le solaire, le charbon et le gaz sont annoncés comme les grands gagnants de ces quinze prochaines années.
237,6 milliards devraient être investis dans les capacités de productions éoliennes, 180 dans le solaire et 142,6 dans le gaz.
La majorité des 235,3 milliards dédiés au charbon devraient venir de l’Europe de l’Est.
En terme de puissance, ces investissements permettront de produire jusqu'à 600 gigawatts, soit l’équivalent de 400 réacteurs nucléaires EPR.
Toujours selon le rapport de KPMG, le nucléaire et le pétrole seront mis à l'index.
Seulement 1,1 milliards seront consacrés au nucléaire, soit entre 0 et 5 gigawatts de puissance supplémentaire.
Les investissements dans le pétrole ne permettraient de dégager que 2 gigawatts en plus.
Pour financer ces chantiers, 60 % du capital nécessaire devra provenir du secteur bancaire.
La plupart des établissements interrogés se déclarent "impliqués" ou "prêts à s’impliquer" dans le financement d’infrastructures énergétiques, souligne ce rapport.
Aurore Teodoro