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    Une révolution silencieuse est en marche dans le logement.

    JPMONNY
    JPMONNY


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    Localisation : SETE 34

    Une révolution silencieuse est en marche dans le logement. Empty Une révolution silencieuse est en marche dans le logement.

    Message  JPMONNY Lun 14 Nov 2011 - 10:37


    Une maison chauffée pour presque rien ? Ce rêve est aujourd’hui une réalité à la portée de chacun.



    Entrée en vigueur l’an dernier, la réglementation thermique RT 2012 prévoit que toute construction résidentielle neuve (demande de permis de construire déposée à compter du 1er  janvier 2013) devra être labellisée Bâtiment basse consommation (BBC) et afficher une consommation d’énergie primaire inférieure, en moyenne, à 50 kWh/m²/an, alors que, à ce jour, la moyenne du parc immobilier français est d’environ 240 kWh/m²/an. La très haute performance énergétique va donc devenir la règle. Déjà, un peu partout en France, de nouvelles constructions obéissent à ces critères, voire les dépassent.

    A Saint-Dié-des-Vosges, trente logements sociaux ont accueilli leurs premiers locataires le 1er mars 2010 dans deux petits immeubles en bois baptisés Les Héliades. « Nous sommes équipés selon les normes de 2020, en avance sur la technologie », s’enthousiasme Madeleine Mathieu, qui a été parmi les premières à emménager dans ces immeubles à énergie positive, c’est-à-dire qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment. A 83 ans, elle n’a pas hésité à vendre son appartement dans une résidence voisine pour tester l’habitat de demain dans un trois-pièces de 85 m². Il est vrai qu’au passage elle a troqué une quarantaine de marches pénibles à gravir contre un ascenseur flambant neuf. Mais la technologie verte la passionne aussi : « Nous produisons notre eau chaude avec des panneaux solaires, c’est le photovoltaïque qui finance notre chauffage, on bénéficie de 30 cm d’isolation thermique et phonique et de triples vitrages. Je ne pense pas qu’on puisse faire mieux pour le moment ! » Si Madeleine est dithyrambique, c’est aussi parce qu’elle fait des économies : « De mars  2010 à mars  2011, j’ai dépensé 500 € en tout, pour le chauffage, l’éclairage, l’eau chaude, la cuisine. Dans mon ancienne résidence, c’est ce que je dépensais simplement pour cuisiner au gaz ! »

    Cette révolution énergétique n’est pas réservée aux logements neufs ou à l’habitat collectif.

    A Lyon, Pierre-Luc Barbe a entièrement rénové une maison des années 1900, divisant par cinq sa consommation d’énergie. Et de mars à octobre, grâce aux panneaux solaires, sa demeure ancienne produit désormais elle-même pratiquement toute l’énergie dont elle a besoin ! « Quand on a acheté la maison, en 2008, elle était dans son jus, avec une chaudière à gaz des années 1960. Tout était à refaire. Comme mon métier est précisément le conseil en matière de rénovation énergétique, je me devais d’effectuer une réalisation exemplaire. Aussi, sur les 70 000 euros de budget pour les travaux, la moitié a été consacrée à la rénovation énergétique et l’autre moitié à la remise en état de l’intérieur, avec des équipements et des couleurs à nos goûts. »

    Isolation des murs en liège, doubles vitrages, chaudière hybride combinant gaz et pompe à chaleur, ventilation à double flux et panneaux solaires pour la production d’eau chaude sanitaire : le spécialiste a testé grandeur nature les solutions qu’il préconise. Le réseau Rénovert, qu’il a créé en 2007 pour conseiller et accompagner les projets de rénovation des particuliers, profite bien sûr de cette expérience, même si son foyer en est le premier bénéficiaire. « Les économies que nous réalisons sur les consommations d’énergie vont nous permettre, en l’espace de deux ans, de financer le ravalement de la maison et de retrouver les vieilles pierres derrière l’enduit ciment, se félicite le spécialiste. Cette réalisation n’a cependant rien d’exceptionnel et est à la portée de tous. On peut réduire significativement la consommation de toutes les maisons, sans forcément aller chercher l’excellence à chaque fois. Il faut savoir faire des compromis, et parfois préférer le cachet à la performance pure. » Ainsi, dans sa maison lyonnaise, en choisissant de conserver les planchers anciens, Pierre-Luc a dû accepter une plus grande perméabilité à l’air, qui lui coûte quelques kWh par an et le prive d’une certification Bâtiment basse consommation. « Mais ma femme est ravie, ce qui est, après tout, le plus important ! » conclut-il.

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